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Le 14 juin dernier, au cœur de Montréal, le MTELUS était réquisitionné pour les Francos de Montréal. Il flottait dans la ville un air d'excitation collective : les rues débordaient de visages souriants, de groupes d'amis et de familles réunies pour célébrer à la fois la musique francophone et l'arrivée imminente de l'été. À Montréal, les Francos sont plus qu’un festival : elles marquent un changement de saison, un basculement vers les longues soirées d’été. Et le concert de Fredz incarnait parfaitement cette énergie solaire et contagieuse.
En première partie, c’est Carbonne qui a chauffé la salle. Ce jeune artiste français, dont les morceaux circulent déjà abondamment sur les plateformes, a livré une performance électrisante. Dès les premières notes, il a mis l’ambiance et enflammé la foule.
Il faut dire que ses sons sont quasi aussi connus que ceux de Fredz : tout le monde chantait avec lui, créant une atmosphère festive qui a immédiatement mis la barre très haut pour la suite.
Lorsque Fredz entre sur scène, c’est une ovation. À seulement 23 ans, l’auteur-compositeur-interprète québécois a su s’imposer avec une plume touchante et une identité visuelle forte. Son ascension fulgurante dans le rap francophone, marquée par une réelle sincérité et un style mélodique distinctif, résonne particulièrement auprès des jeunes générations.
Sa scénographie était à l’image de sa musique : colorée, graphique et pleine de contraste. La scène était dominée par une grande lune, présente tout au long du concert, avec laquelle Fredz joue symboliquement pendant ses morceaux. Il alterne habilement entre des chansons intimes et émotionnelles, et des titres plus rythmés et dansants qui font lever la foule et danser la fosse.
Son public est éclectique. Il y avait hier soir une quantité étonnante d’enfants de moins de 10 ans — un phénomène rare en festival — venus chante aux côtés de leurs parents. Fredz semble avoir cette capacité rare à réunir les générations autour d’un même univers. Entre deux morceaux, il lance quelques blagues légères, notamment sur la potentielle présence de son ex dans la salle, un clin d’œil quand on sait que la majorité de son dernier album, Demain il fera beau, tourne autour de sa rupture.
Sur scène, il est à l’aise, drôle, très présent. Il occupe l’espace avec une aisance naturelle, et entraîne son public dans une sorte de communion musicale où chacun semble se reconnaître dans ses paroles simples mais efficaces. Et quand retentit enfin Le stade, sa chanson la plus attendue, le MTELUS explose : le public déborde d’énergie, et chante à tue-tête chaque mot avec lui. Pour finir en beauté, son équipe débarque sur scène avec deux disques d’or pour ce titre, certifié dans deux pays. Fredz ne manque pas de remercier son public, très ému, et fait comprendre toute sa gratitude d’être là, à Montréal, chez lui, sur scène.
En somme, voir Fredz en concert est une véritable dose de bonne humeur. C’est une expérience fédératrice, et joyeusement mélancolique. Ses sons entraînants sont la bande-son parfaite pour marquer le début de l’été et ouvrir en beauté la saison des festivals. À ne pas manquer !
Suivez notre couverture des Francos ici.