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Les Francos ont débuté en force ce vendredi 13 juin, qui était loin d’être une journée de malchance. Le beau temps, le public et les artistes étaient tous au rendez-vous pour cette soirée lancée par Jay Scott. Avant de plonger pleinement dans la frénésie du festival, mon parcours a commencé sur un rythme à deux tempos, marqué par la prestation intime et feutrée de Louis-Jean Cormier à la Cinquième Salle, suivie de celle résolument lumineuse de Mimi O’Bonsawin.
En lançant Les entretoits, Louis-Jean Cormier choisissait délibérément la voie de l’intimité, à contre-courant des spectacles explosifs de Karkwa, qui ont pris fin l’an dernier. Un retour au calme nécessaire et profondément ressourçant pour le public, qui a majoritairement découvert (ou redécouvert) des titres de la chanson francophone, plutôt que le répertoire personnel de l’artiste.
Celui qui expliquait au cours de la soirée qu’interpréter les chansons des autres, c’est comme interpréter les siennes ne mentait pas. Il s’est pleinement approprié ces titres, les adaptant avec sa guitare, et ce qui s'apparentait à une planche de podorythmie pour donner du rythme à sa prestation.
Sous un éclairage tamisé et bien assis sur son tabouret, Louis-Jean Cormier a débuté la soirée vers 19h avec L’exil de l’auteur-compositeur-interprète québécois Martin Léon.
Les entretoits, c’est un amalgame de chansons connues, moins connues, et d’autres connues que le public ne reconnaîtra pas forcément. Parmi toutes celles interprétées ce soir-là, seules Croire en rien et La Photo sont de Louis-Jean Cormier. Le public a ainsi pu profiter de belles versions de Le Tour de l’île de Félix Leclerc, Tu m’aimes-tu de Richard Desjardins ou encore De la chambre au salon d’Harmonium.
Dans les plus connues, le public a pu se laisser bercer par Le petit roi de Jean-Pierre Ferland, reprise en chœur par le public qui chantait avec ferveur. Céline Dion était aussi de la fête, avec Pour que tu m’aimes encore, sans oublier la merveilleusement douce et enveloppante reprise de Je te laisserai des mots de Patrick Watson.
Pendant ce spectacle, on se sent bien, on rit et, surtout, on se retrouve bercé par une sensation de calme. La sobriété de la mise en scène nous permet même de fermer les yeux un instant pour mieux se laisser emporter par la musique.
Louis-Jean Cormier a réussi à créer une atmosphère intime et chaleureuse lors de cette soirée dans laquelle il s’est adressé au public en le tutoyant et en parlant de lui et de son ego à la troisième personne. Les entretoits, c’est un petit havre hors du temps auquel il est plaisant d’assister.
Allant bon train sur les anecdotes et les histoires, de la première date de Karkwa en France aux coïncidences de son existence et les « et si », Louis-Jean Cormier propose un spectacle entre reprises, égo, questions existentielles et surtout improbabilités où chaque tirade est ponctuée d’un « c’est quoi les chances ? », phrase qui avait le don de soutirer des rires ici et là.
Si vous vous demandez quel est le point commun entre Gros Pierre de Gilles Vigneault, Dis, quand reviendras-tu ? de Barbara, ou encore Je te laisserai des mots de Patrick Watson, la réponse est simple : Les entretoits de Louis-Jean Cormier.
Plus tôt, à 17h, Mimi O’Bonsawin investissait la scène Pub Brasseur de Montréal pour ouvrir le bal avant que d’autres artistes ne s’y succèdent dans les jours à venir. L’auteure-compositrice-interprète de musique roots contemporaine et folk, qui faisait ses débuts aux Francos, a livré un concert lumineux et vibrant.
Parmi les titres interprétés, l’artiste originaire du nord de l’Ontario a proposé Mystique, qu'on retrouve dans son album Boréale (2023), ainsi que la très entraînante Elle danse, lors de laquelle le musicien et chanteur Boogát est venu la rejoindre.
L’atmosphère, à la fois décontractée, vive et terre à terre, a aussi permis à Mimi O'Bonsawin de lancer une petite annonce, offrant des pieds de tomates à qui en voulait (ceci est réellement arrivé)
Accompagnée de Ryan Schurman à la batterie et du guitariste Marc-Antoine Joly, elle a également interprété Dis-moi ce que tu vois ou encore Lac Huron. En bref, si vous avez l’occasion de voir Mimi O’Bonsawin prochainement, n’hésitez pas : foncez !
Suivez notre couverture des Francos ici.